Depuis cette exposition intitulée "J´adore Cannes oder where´s my fuckin´Gucci Shoetree", Vahlefeld a toujours revendiqué créer des "objets", non sans, dans son sillage, affoler les références et poncifs de l'art des 40 dernières années : pop, formalisme, appropriationnisme, techniques de reproduction, statut de l'image, question du support, du tableau, du format, de la collaboration entre artistes, et , finalement, de la peinture. La force de leurs pièces tient tant à leur puissance formelle propre qu'à leur héritage assumé de l'usage des techniques d'impression et de manipulation de l'image et du recours aux grands formats dans l'art américain (de Rauschenberg et Warhol). Mais c'est alors d'un revers de main que toute idée de nostalgie se voit, et que l'idée de consommation est évoquée non pas au sens de la société de..., mais dans le sens de la digestion pour créer de l'énergie.